Les aumôniers sur le front

Le service d’aumônerie était à l’origine intégré au Service sanitaire de l’armée. Chaque bataillon de l’armée belge avait un aumônier, qui demeurait généralement dans un poste de secours du front ou dans un hôpital militaire. Outre les aumôniers catholiques, s’y trouvaient également des représentants des confessions juives et protestantes.

Ce n’est qu’à partir d’octobre 1915 que les aumôniers abandonnèrent leur soutane traditionnelle pour l’uniforme kaki. Les aumôniers catholiques se reconnaissaient alors à leur croix romaine et les protestants à leur croix de Malte.