Le Conseil de sécurité de l’ONU en visite à Poelkapelle

Défense
Les militaires du SEDEE montrent, durant une averse soutenue, comment identifier des munitions chimiques et comment les préparer pour le transport.
Les militaires du SEDEE montrent, durant une averse soutenue, comment identifier des munitions chimiques et comment les préparer pour le transport.

Durant la journée, la délégation a reçu des informations concernant le travail du Service d’Enlèvement et de Destruction des Engins Explosifs (SEDEE) et les méthodes employées pour détruire des munitions vieilles d’une centaine d’années. Ses membres ont également eu l’exclusivité d’apprendre qu’un montant de 12 millions d’euros était alloué pour la construction d’une nouvelle Static Detonation Chamber. Il s’agit d’une sorte de four dans lequel des munitions contenant des matières liquides chimiques sont détruites. Cette installation devrait être en service en 2016. Ensuite, les militaires du SEDEE ont montré comment identifier une arme chimique et comment la préparer pour le transport.

Ce n’est pas un hasard si le Conseil de sécurité était en visite à Poelkapelle. « Les armes chimiques sont malheureusement et à nouveau à l’ordre du jour. Pensez aux munitions trouvées en Syrie et qui doivent être détruites », explique Sir Mark Lyall Grant, président actuel du Conseil de sécurité de l’ONU. « Cette visite donne aux membres une meilleure compréhension des dangers et de l’impact prolongé des armes chimiques, aussi bien sur la population contre laquelle elles sont utilisées que sur leur environnement. »

La visite à la base militaire de Poelkapelle faisait partie d’un large tour que les ambassadeurs de l’ONU ont effectué pendant le week-end des 9 et 10 août sur des lieux symboliques de la Première Guerre mondiale. Ils s’étaient rendus auparavant à Dinant et Louvain, où ils avaient visité la bibliothèque universitaire. À Ypres, ils ont assisté au Last Post. Il s’agissait de la première visite du Conseil de sécurité de l’ONU en Belgique.